mardi 10 juin 2008

End of an era....

Le voilà, le dernier post de ce blog dont le point final marquera la fin de cette extraordinaire aventure qu'a été cette année d'échange à Montréal. Par la suite, ce blog n'aura plus de raison d'être, il n'y a qu'à voir l'adresse, c'est choupinette au québec, pas choupinette en France.
Choupinette est devenue Choupi au fil de l'année, et Choupi a grandi et revient différente de quand elle est partie.

Les aurevoirs à l'aéroport ont été bien durs, surtout quand on a un comité d'aurevoir de 5 personnes, avec une Boubou et une Elo en larmes (et Choupi aussi bien sur), un Philou aux yeux bien rouges aussi, et un Dai et un Gwen un peu plus costauds que nous, pauvres petits sensibles que nous sommes. Après un magnifique Bunny, bunny, bunny qui a fait rire tous les gens de la file, j'ai passé cette porte de sécurité qui m'a définitivement coupé la vue sur mes petits chéris restés à Montréal.

Je me suis assise, avec mes bagages cabines qui me sciaient l'épaule et mes pieds nus parce que j'étais pas en état d'infliger des talons à mes petits pieds (mais les talons ca pèse lourd donc ca rentrait pas dans la valise), et j'ai lu la carte d'Elo et la lettre de Lisa. Et j'ai commencé a pleurer.

J'ai regardé Montréal s'éloigner par le hublot, j'ai repensé à tout ce que j'ai pu vivre là-bas, et je me suis remise à pleurer. Mon vol a été ponctué de crises de larmes. J'ai pas dormi, ca m'a donné l'occasion de tester la théorie de Jim (si on dort pas, on a un espèce de high en arrivant en France, comme si t'avais pris de la drogue). Perso, ca a pas marché, surement parce que j'étais trop occupée à sécher mes larmes.

J'ai continué à pleurer à Francfort, failli piquer une crise de nerfs pour cause de non-trouvage de la zone fumeur. J'ai failli rater mon vol pour Toulouse (je savais pas moi qu'il fallait refaire un checking sécurité avec sortage de l'ordi pour la énième fois, et fouille de ma valise que à chaque fois j'avais peur de plus pouvoir la refermer). Et puis j'ai repleuré, j'ai atterri à Toulouse, j'ai retrouvé papa et maman, et j'ai repleuré, et en écrivant ce post, je repleure. Au final, vous l'aurez compris, j'aurais versé beaucoup de larmes ces dernières 24h, et j'ai pas vraiment beaucoup dormi.

J'ai retrouvé mes chats, mon piano, j'ai fait une norgie de fromages, pain, gateau basque, cannelés... Tous ces petits trucs qui me manquaient en France.

Pour l'instant, je ne réalise pas trop encore tout ce qu'il vient de se passer. J'ai un sensation bizarre d'être étrangère dans mon pays, de venir là en vacances, et puis que je vais reprendre un avion pour rentrer à la maison. Je ne me sens plus vraiment chez moi ici, surement le temps que je me réadapte, mais ma maison, c'est le 4629 Papineau maintenant.
J'ai du mal à réaliser que je peux pas voir Elo quand je veux, ou aller chanter pendant que Dai et Jo jouent de la guitare. J'arrive encore moins à réaliser que j'habite plus avec Lisa, que je peux plus lui faire la lecture d'emails en me levant le matin, ou lui montrer ce qu'il se passe dans la vie facebook de ces parfaits inconnus dont on espionne la vie. Que je peux plus aller à Starbucks quand bon me semble parce que j'ai envie d'un frapuccino.

J'aurais envie de faire durer ce post indéfiniment, pour ne pas mettre un point final à cette période de ma vie. Mais il faut regarder vers le futur. Il est temps de penser aux prochains projets, au prochain rêve, au prochain voyage, qui donnera lieu à un nouveau blog.

J'ai l'impression que tout ca n'a été qu'un rêve éveillé, que c'était hier que je bouclais mes bagages pour me lancer dans cette aventure. Il ne reste que des petits mots, des milliers de photos (merci Philouuu et Elooo) et surtout une multitude de souvenirs dans ma tête et de nouvelles belles amitiés. Mon activité Facebook va surement se calmer, je n'aurai plus des cours en anglais.... Des choses bizarres que je n'arrive pas à réaliser. J'ai encore du mal à comprendre tout ce qui s'est passé. Tout ce que j'ai pu découvrir, tous les gens que j'ai pu recontrés, toutes les villes que j'ai pu visitées.... C'est trop pour tout assimiler d'un coup.

Si des gens lisent ce blog et hésitent à partir en échange, je ne leur dirai qu'une chose. Foncez. Ouvrez votre esprit, profitez à fond, faites le maximum. Il n'y a aucun regret. Montréal me manquera.

Je suis aussi contente de retrouver les gens en France, même si par ce post il peut sembler que je dénigre tout de la France et des gens qui s'y trouvent. Ce n'est pas ca, c'est juste bizarre, et il me faut un petit temps de réadaptation. Il me tarde de retourner à Toulouse et de revoir l'Insa et ses insaiens pour refaire des bonnes petites fêtes et papoter de tout ce que j'ai pu rater cette année.

Voilà le temps est venu de cloturer pour de bon.

Love you and miss you all.

Prochain rendez-vous down under :P.

lundi 9 juin 2008

Last hours in Montreal

On y est, que je réalise ou pas, me voilà prête à partir. A nouveau, la chambre est presque vide, les décorations sont parties, les photos, cartes postales.... C'est blanc, c'est vide, c'est triste.
Il y a encore quelques affaires à moi, que Lisa essaiera de me ramener. J'ai réussi à rentrer le reste dans mes 2 valises et mes bagages cabine.
La soirée d'hier était énorme, on a sabré le champ, on s'est stampé aux stampeurs du Bingo, j'ai pleuré, beaucoup pleuré et j'ai passé ma dernière nuit dans mon lit penché.
Une dernière soirée parfaite, avec beaucoup des gens qui ont le plus compté pour moi cette année, puisque mes 2 suisses préférés étaient de retour (et en plus, m'ont ramené une tablette de Toblerone), mon supporter du stade francais, l'austrichien, coucou éclair de semi-voisin, mon nouveau colloc, mon colloc temporaire d'auberge et de Décembre, mes américains chéris, mes parisiens-jap adorés, même p'tit coeur par internet interposé est intervenu, et bien sur, ma colloc chérie.

Bref, voilà, l'année 2007-2008 Crepuq à Montréal est finie. j'ai aimé, j'ai rencontré des gens formidables. En quelques catégories, rétrospective de cette année:

Meilleurs souvenirs : les soirées entre potes, nos délires de collocs, les soirées chez voisin, le temps ici en général.
Moment le plus dur : le vendredi 19 octobre en rentrant des courses avec voisin
Des rêves : la Californie, nouvel an à NY, Miami
Moments les plus émouvants : les larmes de Michel, les mots sur la feuille de Bingo, les aurevoirs sur le balcon
Moment le plus magique et le plus marquant : la nuit et le matin dans la cabane des lifeguard à Miami.
Ce que j'ai trouvé ici : une certitude plus forte que jamais de où je veux aller l'an prochain.
Ce qui va me manquer : les Starbucks, les lattés, les frapuccino, les café à la fac, les bagels, les gens, l'Internet partout, les gens encore et toujours, ma vie avec ma Boubou, plus voir voisin le matin quand je vais fumer sur le balcon
Ce qui me manquera pas : le froid, la neige, la bouffe pas bonne, les 1h de transport en commun
Ce qui je suis contente de retrouver en France : ma famille, mes amis, mes chats, le fromage, le pain, le vin pas cher, ma Twingooooooooo

Je crois que c'est tout. Il va falloir que j'éteigne mon ordi, et le déconnecter une dernière fois du réseau Choubou.

Dernier message demain, quand je serai rentrée en France pour clôturer ce blog.

dimanche 8 juin 2008

Last week in Montreal

Comment optimiser à fond sa dernière semaine à Montréal? On prévoit plein plein de trucs.

On commence lundi par une soirée entre filles, pour aller voir Sex and the city avec Lisa et Elo. On a aimé, on a pleuré, on a ri, parfois les 2 en même temps. Et puis Elo a passé la nuit à la maison, comme au bon vieux temps, quand on avait encore des cours et que le paysage était tout blanc.





Mercredi, on réapprend à faire les makis, et on se régale. On teste le maki chargé en Wasabi, et la technique pour pas que ca pique. J'ai aussi appris à faire la miso soupe, et ai bu la moitié de la casserole à moi toute seule.




Jeudi, on récupère Sab de NY, on passe l'aprem à faire les folles sur le vieux port et le soir direction resto Coréen, pour revoir Alex, notre suisse-franco-accro à chocolat-procrastinateur préféré. C'est aussi l'occasion de revoir Claire et Marc et de leur dire aurevoir. Et puis direction Café Campus une dernière fois. Après tout, il fallait bien dire au revoir à cet endroit mythique des étudiants étrangers.




Vendredi, mise au max. Je m'occupe du maquillage et Lisa de la coiffure et nous voilà partis, direction le 737, légèrement à la bourre pour rejoindre Elo, Dai, Elise, Jo, Philipp l'Austrichien, et Gwen. On rentre gratuit, grâce à nos amis, les productions Diaz. Heureusement, parce qu'à part la vue, la musique et l'ambiance est toujours aussi pourrie. Au final, une Sab bien allumée et une bonne soirée.





Samedi, Sab repart, non sans le détour traditionnel chez Cora. Et puis, il faut dire au revoir à voisin qui est parti aujourd'hui pour une semaine en République dominicaine. Dur, dur, c'est le début de la fin. Je pleure, Michel pleure un peu. J'ai encore un peu de mal à réaliser que je peux pas aller frapper à la porte du balcon arrière pour lui taper la causette en fumant une petit clope.

Céci et Michel



Carl, le semi-voisin






Avec Mercédes


Et voilà, ce soir, dernière soirée. Petite fête à la maison, et partie de Bingo au Bingo Mont-Royal, parce que depuis qu'on en parle, il fallait qu'on y aille.

Je vous raconterai ca demain, entre 2 pesées de valises. Là il faut que je parte aux tam-tams une dernière fois.

Marseille in Montreal

Et oui, ma Sab, nouvellement marseillaise, est venue nous rendre une petite visite de mon côté de l'océan.
Ca faisait du bien de revoir ma folle, et on a bien déliré.
Visites traditionnelles, papotage jusqu'à pas d'heure, un peu trop d'alcool par moments, des délires photos dans les endroits touristiques de Montréal... On a profité à fond.
Miss a souvent eu froid, contraste avec les vacances de la toussaint de quand on était petites et que c'était moi qui avait tout le temps froid.
On a kiffé Juliette et chocolat, Cora, Café Campus, le 737.
Bref une visite dans les règles qui faisait du bien. Et heureusement qu'elle est repartie 2 jours avant moi pour me prendre 15 kilos de bagages qui m'auraient bien embêtés sinon étant donné le prix de l'excédent de bagages.
Allez quelques photos de nos petits délires "photographe-mannequin"


Des fois, faut pas chercher à comprendre les québecois




Le lac des castors, sans la neige et la glace