samedi 31 mai 2008

Because I love my neighbour(s)

Ainsi que vous pourrez le remarquer, la musique se lance automatiquement maintenant sur mon blog. Pour la simple et bonne raison que je vais faire un peu de pub.

Je vous ai souvent parlé de voisin, mon 3ème colloc, quelqu'un qui va énormément me manquer quand je serai rentrée en France. Michel a toujours été là pour nous, dès le 1er jour. Il nous a trimbalées en voiture le lendemain de notre aménagement pour qu'on puisse faire des courses et s'acheter les essentiels à la vie quotidienne de Choupi et Boubou (à savoir une cafetière et une bouilloire). Toujours là aussi pour nous supporter, pour me laisser aller bosser chez lui, pour m'amener chez les indiens acheter des clopes, ou pour nous consoler dans les coups durs.

Alors, je vais essayer de lui rendre la pareille. Michel fait parti d'un groupe, Karl and co. Prenez juste le temps d'écouter un peu ce qu'ils font. Pour les filles sensibles, la première chanson, autour de toi, devrait vous séduire. La voix de Carl le chanteur (semi-voisin) est envoûtante (et encore ce n'est rien comparé à la version acoustique à laquelle on a droit quand Carl et Michel répètent à côté de chez nous). Pour les mecs, peut-être plus la 4ème, A2, une autre de mes chansons préférées.

Comme je sais que ce blog est aussi consulté par des gens du Québec, si vous aimez, renseignez-vous sur les prochains concerts. Et puis pour tout le monde qui est intéressé, allez jeter un oeil sur leur myspace. Pour l'instant pas de CD à la vente, enfin je crois pas, mais ils ont fait des enregistrements en studio. Et puis toute facon, moi, j'aurai une démo dédicacée... Ahah!

C'est pas souvent que je fais ca, et ce n'est pas seulement parce que c'est mon voisin et mon semi-voisin, mais je les aime, j'aime leur musique, j'aime les écouter en concert ou en concert privé quand ils pratiquent chez Michel et qu'on va les écouter.

Voili voilou, prochain concert pour la fête de la Saint-Jean au parc Angrignon. Et pour leur carrière une audition pour un concours dans 4jours.

J'aime mes voisins!

http://www.myspace.com/karletco

vendredi 30 mai 2008

What to do when coming back from California?

.... Etre jet-lagged et ne plus dormir de la nuit. Ben oui, les 3h de décalage nous ont tous empêchés de dormir normalement. Ainsi donc, j'ai fait mes nuits de 6h-7h jusqu'à 13-14h.... Pratique pour appeler ta fac en France, enfin pratique mais pas utile puisque personne ne répond jamais. Moins pratique pour optimiser ta journée montréalaise. Mais bon on s'y fait.

.... S'enfermer sur son balcon arrière à 6h30 du mat alors qu'on commencait à être fatiguée et qu'on allait juste fumer une dernière clope. Après avoir envisagé la solution, je dors en boule sur le balcon jusqu'à ce que voisin se réveille, l'air frais matinal t'en dissuade et tu te retrouves à passer par le jardin des voisins, escalader leur barrière pour te retrouver dans la rue, puis faire le tour pour atteindre le balcon avant, en pantoufles-pyjama. Là tu pries pour que ta colloc t'entende taper à sa fenêtre... Et ouf c'est bon, à 7h, retour à l'intérieur, direction mon lit.

.... Aller se déchainer au picnik électronique au parc Jean Drapeau. Le concept... Un parc en face de l'île de Montréal ce qui te permet d'avoir une trop belle vue sur Montréal pendant que tu danses, 3 DJ qui se relaient de 14h à 21h30, du bon son, une piste de danse en plein air, la possibilité d'amener ton manger, ton alcool, ton narguilé, tes substances illicites.... C'est tout comme tu veux. Et sérieux, ca déchire.


Le picnik attire beaucoup la population gay, et ils dansent tous super bien










..... Aller récupérer une folle marseillaise, ex-strasbourgeoise,mais le récit de ces 2 semaines fera l'objet d'un post à part plus tard

..... Aller danser dans une boite gay, dans le village à Montréal. Au moins tu ne te fais pas coller par de gros relou et tu danses tranquillou.

..... Profiter jusqu'à la dernière minute de Montréal. Départ J-10, ca fait court.

jeudi 22 mai 2008

If you're going to San Francisco...

...be sure to wear some flowers in your hair.
Ca c'est ce que la chanson dit. Moi je dirais plutôt, be sure to bring a sweater contre le vent.
Enfin bref, la voici la voilà, la fin de nos aventures Californiennes, nos 4 jours à San Fran.

1er jour :

Quand tu arrives vers les 7h du mat à une auberge, que tu sois fatigué ou pas, ta chambre n'est en général pas prête. Donc tu laisses tes valises à la consigne et tu vas chercher un endroit où petit déjeuner. Heureusement, pas loin de l'hôtel, on a trouvé The Crepe's house, petit café-resto plein de charme qui allait devenir notre fief des 4 prochains jours (et qui au passage faisait aussi un skinny vanilla latte délicieux, entre celui de Coffee Bean et celui de the Crepe's House, mon coeur balance encore et toujours, mais Starbucks perd définitivement ma préférence!). Bref, après s'être rempli notre estomac, on a récupéré notre chambre et nous voilà parti à la découverte de San Fran.
Cette ville est belle, très belle. Très charmante aussi, différente de LA et Hollywood. Ca a l'air plus chaleureux et accueillant. Et la vue que tu as sur l'océan ou sur la baie d'à peu près n'importe quel coin de la ville est magnifique. Mais pour avoir cette vue magnifique il faut être sur un point haut de la ville. Ca tombe bien, il y en a beaucoup des points hauts dans la ville. Mais qui dit point haut dit cote à monter ou à descendre.... La plat à San Fran, ca n'existe pas vraiment!!
Mais ceci n'est qu'un petit détail. On déambule dans les rues, on traverse le quartier chinois et on se balade sur Russian Hill. L'anedocte marrante de cette journée c'est quand on est passé devant une caserne de pompiers. On devait avoir une tête sympathique parce que le pompier a commencé à nous parler et à nous demander si on voulait une photo devant le camion. Et puis la discussion s'installe. On dit qu'on est francais, il rigole et nous montre son nom, Mr French! Ca c'est de la coincidence. Du coup, il nous invite à monter à bord du camion, à essayer les casques (et c'est lourd!). On a papoté pendant un bon quart d'heure, heureusement qu'aucun incendie ne s'est déclaré entre temps parce qu'on était bon pour être embarqué dans le camion! Après avoir dit au revoir, on a repris notre ballade. On est descendu descendu descendu pour rejoindre le bord de mer et les "piers" (en gros les quais). Donc là c'est plat. Par contre c'est trèèèèès venteux. Et j'avais pas prévu le coup (attends, je suis en Californie pour moi, il faut chaud). Donc après m'être gelé les fesses un petit moment, j'ai fini par craquer et acheter un sweat avec écrit San Francisco, tant qu'à faire ca me fera un souvenir.
Et puis on rejoint Fisherman's wharf (le quai des pêcheurs), on choisit un petit resto et on se fait un bon repas au poisson. Puis retour à l'auberge en bus parce que vu tout ce qu'on avait descendu, on se sentait pas de le remonter!! L'avantage en Californie, c'est que les transports en commun ne sont pas chers du tout. C'est tout aussi vrai à LA qu'à San Fran. Surprenant, mais c'est moins cher que Montreal ou Toulouse. Au moins ca encourage plus à laisser la voiture au garage.
Et voilà pour notre première journée. On a quand même pas mal marché au final donc on était fatigué. J'ai dit que je descendais fumer une dernière cigarette, et je suis revenue dans la chambre 3h plus tard. La phrase "je vais fumer une dernière cigarette" est devenue synonyme à San Fran de "je papote avec les gens de l'auberge jusqu'à pas d'heure et je me couche à pas d'heure". Ce n'était cependant jamais volontaire!

2ème jour :

Golden gate bridge, Lombard Street


Dimanche, on a décidé de faire tout ce qui symbolisait San Francisco. A savoir on a pris le cable car (l'espèce de Tramway qu'on voit dans tous les films et les séries, avec les gens qui se tiennent debout en s'accrochant à une barre) pour aller au Golden Gate Bridge. Bon le Cable car, tu le prends pour le folklore. Parce que si les transports en commun ne sont pas chers, le cable car c'est une autre histoire. 5$ le trajet simple.... Mais bon il fallait bien tester. Juste à ce prix-là, ils pourraient au moins mettre des employés aimables dedans à la place d'espèce de bouledogues agressifs. Enfin, on arrive à Marinera, quartier à traverser pour arriver jusqu'au parc qu'il faut traverser pour arriver jusqu'au pont. Temps toujours très venteux, mais cette fois, on a prévu les couches pour se couvrir. Boubou se transforme en mode Robocop, Philou, Elo et moi, on a un peu plus de mal à marcher contre le vent. Mais bon, nous on n'est pas né à Narbonne, c'est pour ca , on n'est pas habitué. Après 1h et quelques de marche, on se pose dans l'herbe avant d'entamer la traversée du pont. Autour de nous, plein de familles se sont réunies pour faire un pique-nique géant.Ca fait très ambiance américaine mais c'est sympa. Ca sent bon, mais nous, on se contente de galettes de riz pommes cannelle. Attends, c'est aussi bon qu'un BBQ! Après 46000 photos du pont sous toutes ses coutures et de nous sous toutes nos coutures devant le pont, on entame la traversée. Au final, ce n'était pas si long que ca et très agréable.
Arrivés de l'autre côté, direction Sausalito, petit village a l'air méditerranéen et aux prix élevés. On y mange et on se pose au bord de l'eau avec vue sur la géante ville de San Fran en face.
Pour le retour, on a opté pour l'option bus. Traverser le pont une fois, ca va, 2 ca commence à faire beaucoup. Surtout que notre découverte de la ville n'était pas finie.
Lisa, en bon guide, nous a entraîné dans un quartier très bourgeois de San Francisco, aux maisons victoriennes qui te font baver d'envie. On passe devant la maison qui a servi au tournage de Mrs Doubtfire, devant 3 maisons peintes avec des couleurs qui me rappellent les chamallows de mon enfance, devant un temple aux allures psychédéliques, on descend les rues, et on les monte dans l'autre sens... (que même pas tu peux te tenir droit quand tu marches tellement c'est pentu!) Mais tous ces efforts valent le coup. J'ai vraiment vraiment aimé le style de ces maisons, j'en veux une comme ca quand je serai grande! Mais juste, je veux aussi une voiture!
On arrive devant Lombard Street, où les touristes aiment aller conduire ce que les habitants ont du mal à comprendre. ca doit être le seul endroit de San Fran où il ne fait pas bon avoir une voiture. Une descente assez impressionnante toute en virages bien serrés. Plus de 10km/h là dedans, ce n'est pas possible. Mais la vue que tu as d'en haut est imprenable.
Puis retour à l'auberge. Dodo pour les ans, pause dernière clope pour les autres....

3ème jour :

Ocean, Golden gate park, Japantown


D'abord, on part vers Ocean Beach. On peut se poser la question de la légitimité de l'emploi du mot "Beach". Certes il y a l'Océan Pacifique et le sable. Mais toute baignade y est interdite parce que c'est trop dangereux. Trop de vagues. Je dois donc me contenter d'un simple bain de pieds, histoire de dire que j'ai touché le Pacifique (juste pour me sentir un peu aussie sur les bords). Ce petit moment de joie est vite interrompu par la découverte des bancs de méduses échouées sur le sable. Les méduses et moi, on n'est pas vraiment potes donc bon....
Puis on part vers Golden Gate Park. Attention, ce n'est pas parce que ca s'appelle Golden Gate comme le pont que c'est à côté du pont. La logique san franciscaine.... Ptite sieste d'une heure dans l'herbe et puis on repart vers Japantown. Là, c'est l'orgie. On s'arrête dans un supermarché jap pour s'acheter de quoi manger. On ne sais plus où donner de la tête parce qu'on veut tout gouter et qu'en plus, on ne comprend pas ce qui est écrit sur les paquets. Heureusement que nous avons avec nous LA pro du japonais, Elo (son copain est japonais, ca aide). Donc sur ses conseils, on dévalise le magasin de ses Hi-Chew (bonbon jap aux fruits) et on teste différentes sortes de chips et gâteaux apéro jap. On se pose devant les Fontaines Ruth Asawa et on se lance dans la dégustation de tous les parfums de Hi Chew : mangue, fruits tropicaux, ananas, pomme, raisin, citron, fraise-citron, banane... Oui, il y a de quoi faire. Bref, on finit en sugar high complet. Et puis on fait un peu les magasins jap (dollarama mais version japonaise, librairie papeterie avec plein de gadgets plus loufoques les uns que les autres...) et retour à l'auberge.
On se prépare pour sortir, histoire de profiter de notre dernier soir californien. Mais bon, on est un lundi, et le lundi tout est fermé. Donc retour à l'auberge.
Dodo ou pause clope (qui durera jusqu'a 7h30 du mat, je vous laisse imaginer le réveil....)

4ème (et dernier) jour :

Dernier jour


On check out, on laisse nos bagages à la consigne et on part une dernière fois à l'assaut des rues de San Francisco. On a le malheur de passer devant un H&M. Toujours fidèles à notre étude, nous voilà, avant même de s'en rendre compte, en train de flâner entre les vêtements. Au final, on est toutes les 3 ressorties avec une écharpe. Il faut bien protéger son cou du froid! Puis Elo craque au Apple Store pendant que Lisa suit une conférence sur le I-phone, que je teste le nouveau Mac Book Air et que Philou appelle sa tante avec un I-phone en libre service. J'aime les apple store, c'est comme un parc d'attraction électronique!
Ensuite, on veut tenter d'explorer SoMa (quartier au sud de Market Street) mais soit on n'a pas bien compris les indications du livre, soit le livre n'avait aucune raison de mentionner ce quartier... C'était pas vraiment rassurant comme quartier. On se dit qu'on préfère rentrer entier à Montréal, donc on repasse au nord de Market Street et on va se poser dans un parc où nous sommes restés tout l'après-midi. On a assisté à un spectacle de danse contemporaine (enfin, on pense, c'était tout à fait comme Gad le décrit, t'avais envie de demander où il fallait envoyer des sous). On a espionné le couple gai en face de nous. On s'est raconté nos pires hontes...
Et puis le temps était venu de récupérer nos bagages. direction l'aéroport.
Petite mésaventure au moment du passage du portique de sécurité; Elo, Philou et Lisa ont été complètement fouillés et passés aux rayons X, on soupconne la femme qui a enregistré nos valises d'être responsable de ca parce qu'elle avait pas l'air heureuse de devoir nous enregistrer alors qu'on avait les ordinateurs pour ca, mais bon ca marchait pas donc c'était pas notre faute non plus. Mais tout est bien qui finit bien. Nous voilà dans l'avion pour Chicago, puis à Chicago puis dans l'avion pour Montréal puis à Montréal. A la douane on me demande si j'ai acheté des choses en californie. Non bien sur pourquoi? J'ai une tête de shoppaholic? Encore heureux que je portais pas mon sweat San Francisco, j'aurais eu l'air moins crédible. Non mais c'est vrai, ils te demandent à combien de dollars ca te revient tout ce que tu ramènes. J'en sais rien moi, j'ai pas compté. Je préfère pas. Et puis t'es pas mon banquier (ni ma mère!).

Bref, je m'égare. Nous voilà de retour au 4629 Papineau. Assez bizarre au début de revenir à la vie Montréalaise. Mais en même temps, il faut en profiter, parce que mon échange touche à sa fin. Mais l'analyse retrospective de cette expérience, ce n'est pas encore pour aujourd'hui, parce que là j'ai une méthodo de mémoire à finir d'écrire.

En tout cas, la Californie, j'ai aimé, beaucoup. J'ai des souvenirs pleins la tête. Je ne pensais pas qu'un jour, je pourrais dire que je suis allée à LA, que j'ai vu le Hollywood sign de mes yeux, que j'ai traversé le Golden Gate Bridge... C'est passé tellement vite, que c'est un peu dur à assimiler et à réaliser. Heureusement, j'ai 2000 photos pour me prouver que je n'ai pas rêvé. Et en cas d'amnésie, j'aurai toujours ces 2 longs articles pour me rappeler comment c'était.

Sur ceux les doudous, je vous laisse. Il est 4h du mat, ma nuit ne fait que commencer...

mercredi 21 mai 2008

Welcolme to the hotel California

Voilà petits lecteurs, le récit de mes aventures en Californie. Alors quelques petites précisions. Etant donné que pendant cette semaine, nous avions 2 photographes au taquet avec nous, il y avait un total de plus de 2000 photos... Beaucoup trop dur de tout trier et ca aurait été beaucoup trop long de mettre une sélection directement sur les articles. Donc avec Lisa, nous avons fait des albums pour chaque jour. Je vais donc vous mettre les liens pour chaque album, il y a quelques petits commentaires pour certaines photos. Vous n'aurez qu'à cliquer sur la petite photo, et ca vous dirigera sur le bon album. Après, comme il y avait 2000 photos au départ, il y en a beaucoup aussi au total sur les albums. Pour info, le triage et la mise en ligne des albums nous a pris quelque chose comme 5h. Juste pour que vous ayez une petite idée.

1er jour :


Notre avion décollait à 6h, donc on est parti de la maison à 3h... autant vous dire qu'on avait de tous petits yeux!! Mais bon, le voyage s'est bien passé, même si le premier avion avait un peu de retard et qu'on a eu peur de rater le suivant mais aussi que nos bagages ne suivent pas. Surtout qu'à l'aéroport de LA, ils ont fait durer le suspens... Nos valises sont arrivées dans la 2ème fournée, après que le tapis se soit arrêté pendant 5bonnes minutes. Juste le temps nécessaire pour que tu psychotes et que tu commences à envisager la solution dévalisage de H&M pour pouvoir t'habiller les 3 prochains jours. Mais tout est bien qui finit bien, nos 4 sacs (plus ou moins pleins, 3 filles et un mec, je vous laisse imaginer qui avait le sac le plus lourd....) sont gentiment arrivés et nous voilà partis dans un périple pour rejoindre l'auberge. On attaque sérieusement dès le départ, sans plan des transports en commun ni de LA, ni de Hollywood, nous prenons le métro. Facile, on ne s'est même pas perdu!
Arrivés à l'auberge, nous avons droit à un petit tour de notre "maison" pour les 3 prochains jours (là la bibliothèque, là la salle commune.... une bibliothèque me direz-vous? Mais pourquoi donc? ahah.... si vous saviez.... mais je n'en dirai pas plus). Donc, après avoir posé nos sacs, petite pause geekage pour dire à Papa-Maman, chéri, meilleur ami... que nous sommes arrivés entiers, et c'est parti pour notre première découverte de la Californie.
On a passé l'après-midi à se balader le long de Hollywood Boulevard (celui avec toutes les étoiles sur le trottoir) puis de Sunset Boulevard. Je dois avouer que j'ai été un peu surprise par la disposition des étoiles. Dans ma tête, les personnes importantes avaient des places importantes, ou bien leur étoile était signalée ou quelque chose. Mais non. Limite tu piétines le nom de Marylin sans t'en rendre compte, quant à Jimmy Hendrix, il aurait besoin d'un bon nettoyage. A part les Beatles bien en évidence, tu as intéret à faire attention où tu marches si tu veux voir le nom de ta star préférée. Donc le truc c'est d'avoir les yeux rivés sur le sol en permanence. Le risque, c'est de se prendre un poteau ou de foncer dans tous les gens que tu croises. Il faut choisir!
Sur Sunset Boulevard, tout n'est pas luxueux. Le début est plutôt sale et cheap. Le côté star-glamour des magasins et bâtiments n'apparait qu'après un petit temps de marche. D'ailleurs pour Hollywood Boulevard, c'est un peu la même chose. Pourtant, c'est là que les stars foulent le tapis rouge lors des Oscars... Assez déconcertant quand on voit comment c'est autour.
Bref, voilà pour les premières impressions sur Hollywood. Après un petit arrêt obligatoire au le H&M de Sunset Boulevard (oui, on avait récupéré nos bagages, mais Lisa, Elo et moi, avons décidé de nous lancer dans la sociologie et de faire une étude comparative des H&M dans le monde entier. Et par la même occasion de collectionner des articles de chacun des H&M visités pour apporter des preuves à notre travail....), nous sommes rentrés à l'auberge. Pour le soir, il y avait une soirée prévue dans la salle commune, donc on y est allé avec Lisa et puis Lisa est rentrée se coucher et la folle vie nocturne de Choupi en Californie a commencé. Mais bon, seuls certains privilégiés auront droit au récit de cet aspect-là de ma semaine. Juste, je le dis une fois, je n'étais jamais couchée avant 4h du mat (voir plus tard, ou plus tôt, tout dépend du point de vue), mais j'étais toujours levée vers les 9h-9h30 (bon parce que les autres me réveillaient aussi). Je vous laisse donc imaginer mon état de fatigue à la fin de la semaine.
Mais revenons à nos moutons. Nous voilà déjà prêts à attaquer notre 2ème journée...


2ème jour :


Pour notre 2ème journée, nous avons choisi de partir nous amuser, de retourner un peu en enfance mais aussi d'avoir peur (enfin ca c'était pas prévu...). Bref, oui, nous sommes allés au parc Universal Studios. Gigantesque, on a vu certains décors de films, on a fait toutes les attractions qu'on voulait, on a serré la main de Bob, de Shrek, des Simpsons.... Bref c'était énorme. Je ne m'attarderai que sur une seule anecdote, la maison des horreurs.... Du haut de nos 21-22-23ans, on se dit "même pas peur, on va faire the Horror House". Alors que tu t'attends à monter dans un petit train, tu découvres que tu dois marcher... Bon ok, ca commence à faire un peu peur. Il fait sombre (un couillon ti divine, ils vont pas mettre du soleil, des fleurs et des bonbons, sinon ca s'appellerait le monde des Bisounours). En fait, le concept, c'est que tu passes à travers 7 films d'horreur différents. Bon j'ai oublié la plupart, j'étais trop occupée à essayer d'éviter la crise cardiaque. Je me souviens de la Momie, de massacre à la tronconneuse, de Psychose et du Loup-Garou. Ils sont très forts à Universal Studios... Plutôt que de mettre des robots pour faire les monstres, ils ont mis des vrais messieurs. Parce qu'un robot, ca aurait été sympa, c'est programmé pour te bondir dessus, te faire sursauter et puis ca te laisse tranquille. Donc tu peux l'esquiver puisque tu marches. Mais des vrais messieurs, ca t'entend crier, donc ca prend un malin plaisir à te torturer un peu plus. Lisa, maligne, a utilisé Philou comme bouclier. Elo et moi, moins malignes, on se tenait la main et on s'est contenté d'utiliser Philou comme l'éclaireur. J'ai vu le moment où je me roulais en boule par terre jusqu'à ce que m'on sorte de là sur un brancard. Mais j'ai essayé de me raisonner, et j'ai juste hurlé à mort. La technique a marché jusqu'à Psychose, où le type qui sortait de la douche avec son couteau m'a fait courir comme une dératée. Et puis il a fallu traverser Massacre à la tronconneuse et les faux (encore que je me suis pas appesantie pour vérifier) corps dans les sacs plastiques. Et puis le Loup-Garou.... là j'ai failli me mettre à pleurer. L'acteur a du nous entendre crier en francais et s'est mis à nous parler francais. Et puis il a décidé de pas nous laisser tranquille avec Elo. On était plaqué contre le mur, limite paralysées, avec cette main velue qui se dirigeait vers nous. On a finalement réussi à bouger jusqu'au décor suivant mais ce cher Loup-Garou a décidé de nous y suivre. Pour être honnête, le dernier décor je ne me souviens plus ce que c'était. J'ai vu la lumière du jour au bout (va vers la lumière!!) et j'ai couru. Enfin à l'air libre, j'ai du m'asseoir pour me calmer et Lisa, Elo et moi, il nous a bien fallu 15minutes pour que notre rythme cardiaque revienne à la normale.
Bon je sais que raconté comme ca, ca a l'air ridicule notre réaction, mais je vous jure, vous n'y étiez pas!! Ca valait le coup, mais plus jamais, mais vraiment plus jamais, je ne remets les pieds dans ce truc.
Bon vous vous imaginez bien qu'après toutes ces émotions, on était bien fatigués, et on est rentré à l'auberge (et j'ai pas dormi, toutes facons, j'aurais fait des cauchemars sinon). Et nous voilà à l'aube du 3ème jour.

3ème jour :

Hollywood sign, Santa Monica, night club


Au réveil du jeudi matin, surprise, je n'ai plus de voix. Bon vu mes hurlements dans la maison des horreurs, mon manque énorme de sommeil et les clopes, ca ne m'étonne qu'à moitié. Qu'importe, nous voilà partis, les autres, moi et ma voix d'australopithèque, à l'assaut du Hollywood sign, symbole du Star system, de la Californie et représentant tellement d'autres choses dans nos têtes (un jour, je serai actrice!). On marche on marche on marche, suivant le plan dessiné par les gentilles serveuses du petit café breakfast où on s'était arrêté pour que je doppe mon organisme à la caféine (dingue comme d'une manière générale, les californiens sont gentils, serviables, prêts à t'aider, à t'indiquer ton chemin, même si tu ne demandes pas mais qu'ils te voient perdus!). Donc on grimpe au travers de maisons très classes. On dirait la campagne, on dirait le Sud (le temps dure longteeeeeemps, ah non pardon), contraste avec la géante mégalopole LA que l'on apercoit derrière un nuage de brume et de pollution. Enfin, on arrive au plus près du signe. Je pense qu'on est allé aussi près qu'on pouvait, on ne peut pas aller le toucher ou quoi. Là, craquage totale. Mitraillage de photos toutes plus loufoques les unes que les autres. On joue les mannequins H&M, on médite, on fait des sauts, on prend des poses, on papote, on bronze.... Bref, un régal. Après près de 2 bonnes heures passées là haut, nous entamons la redescente. Puis on se sépare. Les 3 autres partent à Santa Monica bronzer et se baigner, je me dirige vers les studios de la NBC assister à l'enregistrement du Jay Leno Show. Ca peut paraitre bizarre comme choix, mais j'avais vraiment envie de voir comment c'était un plateau TV américain, comment un enregistrement se passait, surtout à la NBC... l'appel du star system en gros. J'ai été un peu décue. Tout est surjoué, le public est à fond, ca crie, ca se pame quand Jay Leno vient demander si tout le monde va bien avant que l'enregistrement ne commence (limite, les gens se tuent pour pouvoir aller serrer la main de Jay et avoir une photo avec lui). Bref, c'est américain quoi. Et puis un chauffeur de salle est venu et a demandé à des gens du public de venir faire des petits numéros sur scène pour gagner un stylo ou un t-shirt. Puis on nous prévient, l'enregistrement va commencer, il faut rire aux blagues de Jay, il faut se lever et se mettre sur le devant de la scène quand Jay rentre sur le plateau.... Tout est calculé, minuté, préparé. Jay lit sur des panneaux qu'on lui montre hors-champ de la caméra. Les invités aussi, c'est bizarre. Mais bon, ca valait le coup de voir comment c'était quand même. Et puis ca permet de réaliser que les stars qu'on voit dans son petit écran, elles sont vraies. Que c'est des êtres humains, que l'actrice de la série the office elle a l'air aussi mal à l'aise que toi quand elle est debout sans rien à faire et qu'elle sait pas quoi faire de ses bras non plus. Bref, ca humanise les stars...
Retour à l'hôtel pour retrouver les 3 autres et apprendre que le limo tour est annulé (je vous raconte même pas la déception, 3 mois que j'attendais ca, depuis le jour où Chris m'a conseillé d'aller à cette auberge et de faire ce tour des bars de la ville, dans une limo, avec champagne gratuit). Du coup, on s'est rabattu sur une boite à côté de l'auberge, où on est rentré à l'oeil. Et puis nuit mouvementée pour tout le monde et dodo.

4ème (et dernier) jour :

Réveil la tête dans le cul pour tout le monde, bouclage de valises, et départ pour le tour de Bel-Air et Beverly Hills avec ses maisons géantes de milliardaires. Quartier pépère, quartier riche, avec voitures de riches, portails de riches qui protègent les habitants des regards indiscrets et curieux de la pauvre petite population que nous sommes, avides d'apercevoir un bout de stars. Une maison qui m'a marquée, celle d'Aaron Spelling avec ses 100 et quelques pièces et sa fontaine privée et sa dizaine de voitures. On se demande bien à quoi ca sert d'avoir autant de pièces, peut-être la famille s'amuse à en changer tous les 3 jours.
Ah aussi, pour les petits lecteurs à l'esprit tordu, j'ai vu les différentes maisons du type de Playboy (j'arrive jamais à retenir son nom) et puis aussi, j'ai vu la Mansion House, celle qui abrite les playmates. Et même ce monsieur, il a son propre zoo privé. Comme quoi, le porno ca paye!
Puis balade sur Rodeo Drive, rue commercante pour riches, magasins aux prix inabordables. On a eu la chance de pouvoir rentrer dans une bijouterie avec coupe de champagne offerte à l'entrée. Loin d'être snobés par un des vendeurs, on nous laisse essayer les bijoux et on discute avec nous. Surprenant.
Et puis on repart vers Santa Monica et de là, Venice Beach. Décue par Venice Beach, c'est tout crade et cheap et vide. Seule bonne surprise, la découverte du skinny vanilla latte de chez "Coffee bean and tea leaf company". Un délice, Starbucks a du souci à se faire.
Et puis retour à l'auberge pour récupérer nos valises et direction la station de bus. On jette un dernier regard à LA (on n'a pas vaiment eu l'occasion de découvrir LA à proprement parler mais je ne pense pas qu'on ait raté grand chose parce que le downtown est très sombre et sale et pas très rassurant) et je profite de ce voyage pour rattraper un peu mon sommeil parce que dans le bus, faire la fête, c'est un peu compliqué. 7h plus tard, je réouvre les yeux à San Francisco.

RDV au post suivant. Si vous en êtes arrivés là déjà c'est que vous venez de passer un bon moment à lire, moi je vais faire une petite pause dans mon écriture, parce qu'il est 6h du mat. Je suis encore très jet-lagged depuis que je suis rentrée, et je passe mes nuits réveillée. Mais là je m'en vais faire une petite sieste.